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Club "abeilles"

Le journal de la ruche
du collège Mauberret
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Professeur : M. Carle

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Température 13°+ temps pluvieux (petite pluie fine)

Les abeilles de race Buckfast sont arrivées au collège. Chaque cadre a été transféré d'une ruche à l'autre, rapidement pour éviter la pluie.

Il y avait 5 cadres avec du couvain, 2 avec du pollen et du miel, et 3 cadres qui étaient en cours de construction. Le couvain était beau, sans trous, signe d'une bonne ponte.

A cause du temps les abeilles étaient un peu énervées mais tout s'est bien passé.

Jeudi 19 mai :

Mise en place autour de la ruche des panneaux "Attention abeilles" que nous avons fabriqués au club. Ils sont en bois et ont été pyrogravés.

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Beau temps. 20°.

Avec sept élèves du club, nous ouvrons la ruche après avoir enfilé les vareuses et préparé l'enfumoir.

D'abord nous inspectons quelques cadres pour regarder l'état du couvain et observer la répartition du pollen et du miel. Nous voyons une larve sortir sous nos yeux. Nous essayons en vain d'apercevoir la reine.

Ensuite nous plaçons la grille à reine et la hausse par dessus en espérant que les abeilles y montent pour y déposer leur miel.

Tout s'est bien passé. Nous refermons la ruche, fiers de nous.

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Le professeur est allé vérifier la ruche. Quelques abeilles sont montées mais elles n'ont ni commencé à construire ni déposé de miel dans les alvéoles des deux cadres déjà construits. Mais tout a l'air OK.

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Pendant le temps du club, on a ouvert les volets pour regarder les abeilles et on a pu :

- découvrir plusieurs abeilles faire la danse en 8 pour indiquer aux autres la position et l'éloignement des fleurs à butiner.

- voir des gros mâles poilus (des faux bourdons) se promener sur les cadres sans... rien faire... Ils ne servent qu'à féconder une reine vierge, au cas où la ruche en aurait besoin. Après la saison de l'essaimage, en fin d'été, ils seront tués par les abeilles.

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Aujourd'hui, dans la ruche, un magnifique sphinx à tête de mort a été observé. Ce papillon nocturne est un nuisible pour les abeilles. Sans être trop dangereux pour nos avettes, ce grand gourmand a pénétré dans la ruche pour y déguster du miel tout frais. Mais celles-ci l'ont vite repoussé, ce qui nous a permis de le photographier tranquillement. 

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Le grand jour de la récolte du miel est arrivé ! Nos abeilles ont assez bien travaillé, malgré le printemps pluvieux et froid et ce mois d'août bien sec. Elles ont pris possession de la hausse, ont fini de construire les alvéoles et les ont en partie remplies de miel.

Après avoir enfumé les abeilles pour les calmer, nous avons enlevé les cadres remplis de miel et enlevé la hausse pour l’hiver. Heureusement avec le chasse-abeilles elles n'étaient pas trop énervées ! Nous avons ensuite mis en place dans la ruche les protections contre le varroa pour les sauver car ces petits acariens se collent au dos des abeilles et des larves, puis finissent par les tuer. Après avoir vérifié les réserves de nourriture ( ces demoiselles ont besoin de manger avec l'automne qui arrive), nous avons refermé la ruche.

Nous avons récolté 8 kgs de miel, ce qui est correct pour une première miellée.

L'extraction sera ensuite faite à l'extérieur du collège (nous n'avons pas encore d'extracteur), et chacun de nous repartira avec un petit pot de miel et un mélange cire-miel découpé dans un cadre de hausse.

Le reste de notre récolte sera dégusté lors du petit déjeuner des 5° ou donné aux élèves de Segpa pour des préparations gastronomiques (pains d'épices etc).

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Aujourd'hui, nous ouvrons la ruche pour enlever les bandes anti-varroas et vérifier les réserves de miel pour l'hiver. Mais mauvaise surprise : beaucoup de cadavres nous attendent au pied de la cheminée. Que s'est-il passé ??

Nous inspectons les cadres. Il reste quelques abeilles sur trois cadres. Trop peu. Le miel. Pas beaucoup. Un cadre présente encore un peu de miel mais tout le reste est vide. Un autre cadre est encore garni de pollens. Que penser ?

Sont-elles mortes de faim. C'est possible mais le peu de miel encore présent laisse perplexe. Et la saison froide n'est pas encore commencée. Il parait que c'est un des défauts de ces abeilles douces appelées Buckfast. Elles auraient tendance à beaucoup manger dès que les premiers frimas arrivent...

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Autre possibilité, l'empoisonnement, bien sûr. Quand on voit toutes ces abeilles en tas devant la ruche, on pense tout de suite à ça. Et cet été déjà, en juillet, beaucoup de cadavres avaient déjà été enlevés au pied de la ruche. La mortalité n'était déjà pas normale. Alors les pesticides dont tout le monde parle restent bien sûr une cause possibles...

Les varroas. C'est encore envisageable car il parait qu'ils deviennent résistants aux produits qui tentent de les éradiquer.

En attendant, nous nourrissons les quelques abeilles qui restent en espérant que la reine (que nous n'avons pas vue) puisse survivre cet l'hiver. Nous mettrons aussi des partitions pour resserrer l’espace vitale des abeilles devenues trop peu nombreuses dans la ruche. Soyons optimistes ! Au pire, nous retrouverons un nouvel essaim au printemps mais nous n'en sommes pas encore là...

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Nous avons ouvert la ruche pour vérifier si les abeilles encore vivantes avaient pu résister aux premiers froids. Hélas, tout semblait bien mort à l'intérieur. Et personne n'était venu butiner le sucre Candi mis à disposition sous le toit de la ruche. Tant pis. On en profitera pour nettoyer tout ça, peut-être peindre ou vernir le bois de la ruche (avec des produits bio!) et au printemps on remettra un nouvel essaim en place.

En attendant, on gratte une grille à propolis et on poursuit la pyrogravure de quelques planches informatives.

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Ancre 1
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